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 Haut Moyen Âge

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Astrithr
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MessageSujet: Haut Moyen Âge   Haut Moyen Âge I_icon_minitimeDim 17 Fév - 23:42


Le vocabulaire médiéval

Nous vous présentons ici quelques termes puisés dans le langage médiéval afin que vous puissiez enrichir votre personnage grâce à quelques expressions ou termes fleuris qui contribueront à le rendre plus crédible. Toutefois, cette liste n’est pas exhaustive, alors laissez parler votre imagination. Il serait donc bon que vous ayez une idée de l’ensemble de ces termes, histoire que vous puissiez comprendre ce que d’autres, qui auraient fait des choix de langage différents des vôtres, vous diraient et que vous ne soyez pas trop largués dans le feu de l’action. Bonne lecture !


Les vêtements

Affublement : vêtement
Braies : pantalon
Cotte : tunique, chemise
Défroques : mauvais vêtements
Mantel : manteau

La femme

Damoiselle : jeune fille noble non mariée
Pucelle : idem sans la noblesse
Jouvencelle : idem
Donzelle : idem (langage plus familier)
Dame : femme mariée
Fame : gent féminine en général

L'homme

Bon gaultier : joyeux luron

Les seigneurs

Jouvenceau: jeune homme (péjoratif)
Damelot : jeune homme de noble origine
Escuyer : écuyer
Fillot : fils

Expressions typiques

Or i allons : allons-y
Oyez...: Ecoutez
Peste soit de ...: que ... soit maudit
Bien vaigniez : soyez les bienvenus
Je te créant : je te donne ma parole
Repris a forfet : pris sur le fait
Autant ce vaut : c’est tout comme
Ralons joer : retournons jouer
Avoir cuer de lievre : être lâche
Aller à la brune : sortir pendant la nuit
Derechef : immédiatement, à nouveau
De part chez nous: ici, à l'accoutumée
Que trépasse si je faiblis !: je lutterai à mort
N’en pouvoir ni ho ni jo : ne rien pouvoir y faire
Mortecouille !: pour une mauvaise surprise
Tudieu!: idem

Jurons et insultes

• Pour des femme
    Paillarde: fille rustre
    Ribaude: fille de bas étage
    Gueuse: pov' fille
    Devergoigneuse: sans gêne

• Pour des hommes
    Maroufle : maraud
    Coquebert : nigaud
    Gueux: pov' type
    Boursemolle: impuissant
    Sac à vin: saoulard
    Houlier: débauché, pillard
    Fol dingo : fou

• Plus général
    Couard : peureux
    Merdaille: merdeux
    Chiabrena : chiure de merde
    Menuaille : populace
    Sale trogne : sale tête
    Ca puire : ça pue
    Baronnet(te) : noble de pacotille


Le combat

Bataculer : basculer
Bouter : pousser, jeter
Choir : tomber
Ost : armée du roi
Arbalestrie : arbalète
Bastaille : bataille
Guerroyer: combattre
Estriller : étriper
Mortir : tuer
Occire : mettre à mort
Pourfendre : traverser de sa lame
Mânes : âmes des morts
Mortaille : la mort
Aller à la mortaille: se jeter dans la bataille
Testuit a moi : tous sur moi!

Le boire et le manger

Mangeailler : manger
Bonne pitance : bon repas
Brouet : soupe
Francherepue : repas rassasiant
Poularde : poule
Gourdasse : gourde
Vinasse gouleyante : bon vin
Ripailler : manger copieusement
Toster : griller

Le temps

Sans respit : sur-le-champ
Par matin : très tôt
Par tans : sous peu
Tot a tire : d’affilée
A l’anjorner : à l'aube
Le jour d’hui : ce jour
Et tôt : bientôt
Nuitée : la nuit
Prestement : rapidement
Vêpres : soir

Le langage

Fatrouiller : bavarder
Mander : demander
Bailler : dire, ordonner
Vergogner : faire honte
Conchier : outrager
Jactance : débit de paroles
Balivernes : mensonges
Se degengler : se moquer
Deconfier : trahir
Batelage : boniments

La magie

Sorceresse: sorcière
Charmogne : sortilège
Charmement : enchantement
Devinance : divination

En vrac

• Quelques verbes
    Convoier : Faire route ensemble
    Esponger : éponger
    Epousailler: épouser
    Joiler : accueillir
    Mesttre : mettre
    Odir : entendre
    Pietonner : marcher
    Querir : chercher
    Rapiner : voler
    Trouiller : avoir peur
    Fleurer : sentir
    Trousser : fouiller les jupes
    Escagacer : ennuyer

• Quelques adjectifs
    Gent(e) : joli (e) / agréable
    Lacrimable : déplorable
    Tristeusement : malheureusement
    Violentement : avec violence

• Quelques noms
    Déduit : plaisir (souvent charnel)
    Malaventure : mésaventure
    Giberne : besace
    Ajour : ouverture
    Acquiescement : autorisation
    Arroi : équipage
    Attrapoire : piège
    Bisclavret : loup garou
    Géniture : descendance
    Froidure: fraîcheur
    Giguedouille : danse, gigotement
    Guignon : malchance
    Jouvence : jeunesse
    Buissonade : petit bois
    Castel : château
    Couche : lit
    Chef : tête
    Criement : cris
    Pentacol : collier
    Suivance : suite (de serviteurs)


Ceci n’est qu’un aperçu de la richesse du langage médiéval. En aucun cas nous vous demandons d’apprendre cette liste, il s’agit simplement de vous offrir de quoi enrichir votre vocabulaire de jeu afin d’obtenir un meilleur réalisme. De même nous ne saurons que trop vous conseiller de vous plonger quelques temps avant le rp dans la lecture de certains ouvrages médiévaux ou d’autres qui sont fidèles au parler de ces siècles, histoire d’avoir une petite idée sur le style d’élocution de l’époque :
- Les BD de Bourgeon Les compagnons du crépuscule
- des Lais, novas, ou « romans » du XII et XIII (Marie de France, Chrétien de Troyes
ou anonymes...)
- Rabelais (en V.O. bien sûr)
- ... et tout ce sur quoi vous pouvez mettre la main


Dernière édition par Nom Personnage le Lun 18 Fév - 14:35, édité 1 fois
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Astrithr
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MessageSujet: Re: Haut Moyen Âge   Haut Moyen Âge I_icon_minitimeDim 17 Fév - 23:44



Les métiers


De biens nombreuses questions se sont posés à vous lors de la création de votre personnage, notamment à savoir quel sera le métier de votre personnage. Les Seigneurs du forum ont mis en place une liste de métier qu'il vous est possible de choisir. Nous vous conseillons de lire ce sujet jusqu'au bout.

Explications

1.01 • Gagnes ton pain
Peu importe l'époque dans laquelle nous nous trouvons, il est important pour tout un chacun d'avoir un travail pour pouvoir gagner sa vie et ainsi faire vivre sa famille. Pour ceux qui en ont encore une. Toutefois, vous ne pouvez pas inventer n'importe quel métier car il faut rester en accord avec le moyen age. Donc oubliez les chasseurs de démons et autres facilité stupides et puériles. Vous devez choisir un métier qui vous servira et qui sera utile aussi bien pour vous que pour le reste des personnes du forum. Nous vous encourageons à faire des recherches, cela ne coûte rien de se renseigner.

1.02 • L'originalité?
Ne cherchez pas l'originalité, mais la fonctionnalité. Sachez qu'il ne peut pas y avoir 10 Forgerons ou 13 meuniers. Vous pouvez toujours demander de l'aide à l'un de vos Seigneurs, ils pourront ainsi vous indiquer les métiers les plus pris et ceux qui ont besoin de bras. Pour ce qui est des chevaliers, ne pourront le devenir que ceux qui sont d'origine noble. Les femmes ne peuvent pas prétendre à se titre et en aucune manière ne pourront l'obtenir, que ce soit dans le royaume de Camelot ou un autre. Ne cherchez pas non plus à jouer les héros en prenant un personnage qui vous semblera fort dans toutes les situations, vous risquez de tout simplement déclencher les foudres de nos chers et dévoués Seigneurs.

les métiers

2.01 • Métiers du fer
Le forgeron de cette époque était un personnage très important. Ils étaient souvent au centre des villages, alors que la plupart des autres métiers se trouvaient à l'extérieur. Il était rare que la forge appartienne au forgeron ; elle appartenait au seigneur qui en récupérait le bénéfice.
    - Forgeron
    - Maréchal ferrant
    - Apprenti Forgeron

2.02 • Les commerçants
    - Boulanger
    - Apothicaire
    - Potier
    - Bourelier
    - Aubergiste
    - Épicier
    - Boucher
    - Marchand


2.03 • Les Artisans
    - Charpentier
    - Maçon
    - Cordonnier
    - Charron
    - Menuisier
    - Tanneur
    - Tonnelier
    - Tisserand
    - Vannier
    - Ouvrier


2.04 • Métiers des champs
    - Paysan
    - Journalier
    - Meunier
    - Bouvier
    - Arpenteur
    - Bûcheron
    - Métayer
    - Serf


2.05 • Les Autres
    - Chasseur
    - Voleur/brigand/déserteur
    - Cuisinier
    - Écuyer
    - Chevalier
    - Soldat
    - Valet
    - Serviteur
    - Voyageur
    - Mercenaire
    - Vagabond



2.06 • Métiers des femmes
    - Blanchisseuse
    - Femme de chambre
    - Matrone
    - Couturière
    - Tisserande
    - Marchande
    - Aubergiste
    - Servante
    - Cuisinière
    - Paysanne


Compléments

Cela n'est qu'une liste non-exhaustive de tous les métiers du moyen age. Nous vous invitons vivement à faire des recherches si vous ignorez à quoi peut bien correspondre l'un de ces métiers. Nous considérons toutefois qu'il y a ici suffisamment de choix pour ne pas avoir à en inventer d'autres. Ce sera à vos risques et périls.
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MessageSujet: Re: Haut Moyen Âge   Haut Moyen Âge I_icon_minitimeDim 17 Fév - 23:45



Le Haut Moyen-Âge


Les Seigneurs du Forum mettent à votre disposition les informations nécessaires pour la création de votre personnage. Merci de respecter le travail de recherche qui a été fait. Évitez le copier/coller. Il est fortement déconseillé d'utiliser ces textes pour des usages EXTÉRIEURS au forum.

La chute de l'empire romain

C'est durant la deuxième moitié du Vème siècle que l'empire romain connait les plus grands troubles. Cette puissance militaire et politique aurait pu durer indéfiniment, si seulement une combinaisons d'évènements n'avaient pas précipité l'Empire vers une forme de décadence et de dégénérescence. Par une avalanche de faits plus imprévisibles les un que les autres, il fallait aussi faire avec la perte d'une vertu civique. D'après la théorique de Edward Gibbon, les citoyens romains perdirent graduellement la notion de devoir de défense envers l'Empire face aux mercenaires barbares. Créant ainsi une perte d'efficacité notable au niveau de la puissance militaire romaine. Rome était étouffée par sa propre puissance, l'image d'une structure prospère et riche dont on attendait plus que les récompenses. « Le déclin de Rome était la conséquence naturelle et inévitable d'une grandeur démesurée.  La prospérité renforça le principe de déchéance ; les causes de la destruction se sont multipliées avec l'étendue de la conquête ; et dès que le temps a éloigné les supports artificiels, la structure prodigieuse céda sous la pression de son propre poids. » écrit l'historien britannique.


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]

La coexistence avec d'autres peuples barbares aura aussi eu raison de cette puissance. L'armée romaine était réputée pour être la meilleure du monde et cela grâce à une incroyable capacité d'adaptation aux tactiques ennemis, ainsi qu'une redoutable ingéniosité qui lui permis d'avoir le dessus sur bien des peuples à travers les siècles. Cependant, à partir du Vème siècle et toute la période durant, Rome a accepté l'installation de peuples barbares à l'intérieur de ses frontières. Car dès la fin du IIIème siècle, les empereurs romains accueillaient déjà bon nombres de mercenaires barbares comme soldats : Francs, Goths, Saxons, Alamans. Ceux ci venaient grossir les rangs de l'armée puisque les romains d'origines se désintéressaient déjà de la guerre, ceux ci étant plus disposés à attendre les récompenses du paradis promis par le christianisme. En outre, ces soldats offraient évidemment une bien faible barrière de protection contre les incursions des autres tribus barbares, qui pénètraient de plus en plus dans l'Empire. Sans compter que Rome concédait de plus en plus de territoires à des Germains alliés à des fins de colonisation. Mais graduellement, ces derniers fondirent des royaumes souverains sur le sol de l'Empire.

Cette coexistence passive était marquée par deux mondes, mais ces dernières n'étaient sensibles que pour  l'élite intellectuelle et minoritaire par rapport à la population rurale et inculte. Il fallait comprendre qu'une masse de la population de l'Occident romain était inconsciente de son appartenance à une romanité qu'elle pourrait défendre. Impossible donc pour eux de comprendre l'opposition entre un Etat prince conscient de son rôle d'organisateur, dans un certain confort matériel et intellectuel. Et puis de l'autre des sujets vivants en tribus, soumis aux caprices d'un chef tout-puissant, sans lois écrites ni idéal commun, et de surcroît illettrés.


[Seuls les administrateurs ont le droit de voir cette image]


Il n'y a pas eu "invasion" mais plutôt "installation" des Barbares. Néanmoins, au IVe et Ve siècles, l'avancée a pris la forme d'attaques qui sont allées en s'intensifiant. Après la mort de Théodose en 395, l'Empire romain est réparti entre ses deux fils, Honorius et Arcadius, et laissé à la régence des généralissimes barbares Stilicon et Rufin. Dans le même temps, le Wisigoth Alaric mène une guerre personnelle contre l'empire romain d'Orient. Il parvient à obtenir le commandement de l'Illyrie (actuels Balkans) en 397. Véritable seigneur de la guerre, il prélève l'impôt sur le territoire romain pour son propre compte. En 401, il décide d'attaquer l'Occident, et notamment l'Italie. Stilicon contient ses assauts, mais après l'assassinat du généralissime, en 408, Alaric a la voie libre. En 410, à sa troisième tentative de siège, il pille Rome, ce qui n'était pas arrivé depuis l'invasion gauloise de 390 avant J.C. Le sac de la "Ville éternelle" a un immense retentissement.
Ces guerres dans la péninsule italienne obligent l'Empire à dégarnir la frontière du Rhin pour obtenir des renforts. En conséquence, en décembre 406, le Rhin est franchi par des bandes de Vandales, de Suèves et d'Alains qui dévastent la Gaule avant d'occuper l'Espagne. Derrière eux, les Francs et les Burgondes envahissent la Gaule.

Vers 412, Athaulf, successeur d'Alaric, se réconcilie avec l'empereur d'Occident Honorius, dont il épouse la sœur, après l'avoir prise en otage, et s'institue protecteur des Romains. Installé en Gaule Narbonnaise puis en Aquitaine, il fonde un royaume wisigothique au cœur de l'Empire romain. Après sa mort, en 415, le gouvernement impérial romain choisit d'intégrer les Barbares à ses propres troupes. Contre les agressions extérieures, l'Empire utilise des cavaliers huns et installe de nouveaux fédérés, Francs saliens mais aussi Burgondes, en Gaule.

Lorsqu'en 451, Attila, roi des Huns, investit la Gaule, le généralissime Aétius unit les communautés barbares installées en Gaule aux dernières troupes régulières. Après la victoire contre Attila, les fédérés mènent une politique indépendante de l'Empire. Les terres qu'ils ont reçues en protection deviennent des principautés barbares. L'Empire d'Occident se délite de l'intérieur. Les Francs confirment leur installation sur le territoire de la Belgique et des Pays-Bas actuels, puis s’étendent jusqu'à la Somme. Quant aux Burgondes, longtemps cantonnés autour du Lac de Genève, ils étendent leur territoire jusqu'à Lyon et Langres dès 457. Enfin, les Wisigoths s'assurent la domination de toute la Méditerranée occidentale.
Rome est encore pillée deux fois en 20 ans. L'empereur n'est bientôt plus qu'un fantoche entre les mains des rois barbares. En 476, le dernier empereur romain d’Occident, Romulus Augustule, qui porte, ironie de l'Histoire, le nom du fondateur mythique de Rome, est déposé à Ravenne par Odoacre, Barbare et chef de l’armée d’Italie du nord. L’empire romain d’Occident cesse d’exister et laisse la place à une mosaïque de royaumes romano-barbares.



L'histoire de la Bretagne

La frontière chronologique entre l'Antiquité et le Moyen Age se situe au 4 juin 476, date de l'abdication du dernier Empereur de Rome. Cependant, il ne s'agit là que d'un choix artificielle pour mettre un point sur cette transition historique. Comme développé précédemment, la période du Haut Moyen Age ; qui se déroule du VIème au IXème siècle ; n'est que l'aboutissement de nombreux évènements politiques, culturels et militaires dans toute l'Europe. Pour le développement de se sujet, nous allons avant tout nous intéresser à la Grande Bretagne et son évolution au cours des siècles. Il est bien évident que de nombreux bouleversement eurent lieu en Europe à la même époque, mais il serait trop long de s'y attarder.

L’histoire de l'Angleterre anglo-saxonne s'étend du retrait de la puissance romaine de la province de Bretagne en 410, et de la fondation des royaumes anglo-saxons jusqu'à la conquête normande de l'Angleterre en 1066.
Le départ des troupes romaine laisse ainsi le champ libre aux mercenaires germaniques. Les invasions Saxonnes, Angles Angles, Jutes et Frisons sont à l'origine des troubles politiques relatifs au morcellement de la Bretagne romaine. De nombreux royaumes résultèrent de cette période sombre, que l'historiographie anglaise a enregistré sous le nom de Dark Ages (littéralement, « âges sombres »). Ce qui eut pour conséquence un dépeuplement massif, lié aux calamités de la guerre et aux épidémies. Cela semble également avoir favorisé la germanisation de l'ancienne province romaine au Vème siècle. Mais ce n'est seulement qu'à partir du VIème siècle que 4 grands royaumes furent constitués par les Saxons : l'Essex, le Sussex, et le Wessex (respectivement terres saxonnes de l'Est, du Sud et de l'Ouest) ainsi que le Middlesex, plus éphémère puisqu'il fut annexé à la terre des Angles, l'Angleterre (Englalånd > England). Dans l'ensemble, les Saxons montrèrent également une résistance assez forte au Christianisme qui gagna le royaume de Kent au début du VIIème siècle, sous l'influence du missionnaire romain Paulinus. [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
Les Saxons marquèrent considérablement le destin de la Grande Bretagne, guerroyant des années durant contre les Bretons, jusqu'à les séparer de leurs frères gallois. Dans l'ensemble, la période du Haut Moyen Age en Grande Bretagne se résume à une rechercher d'identité et la mise en place d'une société féodale via un mélange de plusieurs cultures. Durant près de 4 siècles, les peuples ont cherché à façon une nouvelle structure autour du pouvoir et de la guerre. Trouvant ainsi leur place dans ses contrées conquises avec plus ou moins de facilité. Furent créer 7 royaumes Anglo-saxons :

    • le Wessex (Cornouailles);
    • la Mercie;
    • la Northumbrie;
    • l'Est-Anglie;
    • le Sussex;
    • l'Essex;
    • le Kent.

L'arrivée des Vikings, à la fin du VIIIe siècle, bouleverse la Grande-Bretagne. Les pillards danois lancent des attaques sur toutes les régions côtières, avant de s'établir dans l'est de l'Angleterre, tandis que les Norvégiens (via l'Irlande) s'attaquent aux côtes occidentales de l'île.
Les Anglo-Saxons finissent par reprendre le contrôle de la totalité de l'Angleterre au XIe siècle, mais pour peu de temps : en 1066, la mort sans descendance du roi Édouard le Confesseur entraîne une guerre de succession et la conquête du pays par Guillaume le Conquérant.


Le Haut Moyen Âge

Le Haut Moyen Âge est la première des trois subdivisions principales du Moyen Âge avec le Moyen Âge central et le Moyen Âge tardif. Le haut Moyen Âge débute à la fin du Ve siècle et s'écoule jusqu'à la fin du IXe siècle. Il inaugure une époque médiévale durant laquelle la culture latine est transmise dans les monastères. Le latin vulgaire se mélange progressivement à des dialectes locaux, racines des langues régionales d'Europe du Sud.

La perception d'un âge sombre pour décrire cette période est très largement issue d'une vision orientée de description de l'histoire qui s'est développée du XIIe au XIXe siècle avec Gibbon qui en fit une synthèse. Les historiens actuels ne tirent plus ni bien ni mal de la perception de la fin de l'Empire romain.
Plutôt que percevoir l'histoire comme de grands mouvements en progrès ou en régression, la perception actuelle est que selon les régions et les circonstances des expériences sont à l'œuvre ; certaines sans lendemain et d'autres décisives.
L'isolement des îles britanniques pendant près de 400 ans a mené à une forme particulière concernant cette expression, mêlant faits historiques et légendes apposées sur les événements.


Source : [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien], [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien] & [Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien].
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MessageSujet: Re: Haut Moyen Âge   Haut Moyen Âge I_icon_minitimeDim 17 Fév - 23:49


La chevalerie


Les Seigneurs du Forum mettent à votre disposition les informations nécessaires pour la création de votre personnage. Merci de respecter le travail de recherche qui a été fait. Évitez le copier/coller. Il est fortement déconseillé d'utiliser ces textes pour des usages EXTÉRIEURS au forum.

Les origines de la chevalerie

La Chevalerie tire son origine dans un double héritage romain (noblesse equestre, port du baudrier militaire) et germanique (éloge du courage, pratique de la vengeance, remise rituelle des armes) repris par les carolingiens. Le Chevalier est un combattant à cheval... A partir du Xème siècle, il s'impose comme un élément essentiel de l'univers militaire, comme le soldat par excellence, qui a forgé son efficacité par la pratique des tournois, de l'escrime et de la lance. Ce miles est aussi partie intégrante de la société féodale, qui connait une « mutation chevaleresque » entre 1060 et 1140. Évoquer la Chevalerie médiévale amène donc à parler de la guerre, mais aussi de la religion et des liens complexes tissés entre le christianisme et la guerre.

Les chevaliers

On nait noble, on devient chevalier. Le futur miles est souvent confié, enfant, à l'éducation d'un seigneur ami, chez qui il apprend le maniement des armes, l'équitation, les règles de civilité et les valeurs dites chevaleresque. Il se frotte aux adolescents de son age, ainsi qu'aux milites plus agés, et s'intègre dans un groupe, en compagnie duquel il s'initie à une vie faite de bravoure et de volonté de se distinguer. La prouesse est necessaire dans une société de cour, où il convient de se faire bien voir, prouesse assortie néanmoins à des pratiques martiales prudentes.
Une cérémonie marque l'accès à l'état de chevalier et l'entrée dans le monde des adultes. Avant le rite de l'adoubement existait le rituel de bénédiction des épées. Cette pratique n'était en aucun cas une promesse de salut : la liturgie protégeait des blessures et de la mort, non de la damnation. La virtus de la Croix était alors invoqué et l'on attendait de l'épée bénite qu'elle protège églises, veuves et orphelins  et « répande sur tous autres adversaire l'effroi, la terreur et la crainte ». Lors de l'adoubement (XIe-XIIIe siècles), le chevalier reçoit ses armes et se voit asséner un coup qui éprouve sa résistance (la colée) et montre ses aptitudes à la quintaine. Peu à peu s'introduit la pratique d'une veillée de prières, suivie d'une confession, mais le pretre se borne le plus souvent à donner la bénédiction au nouveau chevalier et à prononcer un sermon. Une sorte d'ordinaire laïque et une cérémonie onéreuse, voilà ce qu'était l'adoubement.

Dans les combats, le chevalier est solidement armé d'une épée d'un peu moins d'un mètre, avec laquelle il frappe de taille, et d'une lourde lance qui lui permet de renverser l'ennemi. Protégé aux IXe et Xe siècles par une broigne en cuir recouverte de plaques métalliques, il bénéficie ensuite de la cotte de maille (recouverte de tissu pour ne pas rouiller) ou « haubert », qui pèse jusqu'à 12 kg. On verra aux XIIIe-XIVe siècles se développer l'armure qui enveloppe complètement le corps, le « harnois blanc ». Le heaume, qui protège à l'origine le sommet du crâne et le nez, finit par englober l'ensemble du visage. Sa lance tenue sous le bras à l'horizontale, serré dans la selle aux pommeau et troussequin bien relevés, les pieds calés dans les étriers, le chevalier forme avec sa monture un bloc, que l'on a pu comparer à un char d'assaut. Cet équipement est de plus en plus cher et il exclut celui qui n'est pas noble de l'accès à la chevalerie, sauf exception.


Elite sociale

La chevalerie est née en France au milieu du XIe siècle, en particulier à la cour de Normandie, et c'est entre 1130 et 1200 que s'épanouit la littérature des romans, des chansons de geste, du cycle arthurien. Le terme militia implique l'idée de service : les chevaliers sont au service de leur seigneur, du roi, de Dieu. Ils accomplissent une mission, exercent une fonction social, celle que le développement de la féodalité nécessite. Le chevalier vit au sein d'une groupe, ceux que Dhuoda dans ses conseils à son fils, écrits en 840, qualifie de commilitones, terme que les templiers reprendront plus tard, pour qualifier leur relation au Christ : des « compagnons d'armes ».
Les chevaliers accompagnent donc le seigneur dans ses déplacements ou gardent ses forteresses (au sein desquelles ils sont logés et nourris). Peu à peu ils entrent dans la vassalité de leur maître, obtiennent des terres, certains montent même en grade jusqu'à devenir détenteur de châteaux et d'un patrimoine familial. Mais d'autres, souvent des cadets, mènent une vie errante, parcourent les tournois, et vendent leur services (ainsi Guillaume le Maréchal, le « Meilleur chevalier du monde », mort en 1219).

Au XIIIe siècle, l'assimilation se fait entre le chevalier et le noble; du moins dans les royaumes de France et d'Angleterre. La fusion entre chevalier et noblesse a premier à la première de venir héréditaire et à donner plus de cohésion à la seconde. Aux XIVe et XVe siècles se constituent les prestigieux ordres de chevalerie. Ces confraternités d'honneur furent des créations royales et princières destinées à récompenser des serviteurs remarquables, mais également à rassembler la noblesse autour du souverain. Furent ainsi créés l'ordre de la Jarretière en Angleterre (1348), celui de la Toison d'or en Bourgogne (1429), ceux de l'Etoile (1351) et de Saint Michel (1469) en France. On y cultive des valeurs martiales mais aussi des éléments empruntés à la courtoisie.
Si la chevalerie sert d'abord l'exercice de la justice, c'est avant tout un monde de performance et de spectacle, fait de revendications individualistes et d'esprit de corps. Un univers où là guerre ritualisé est entrecoupée de défis et de marchandages où la palabre, suivies de pardons et de réconciliations - aléatoires- viennent entrecouper les coups de mains. Ce rôle justicier de la guerre est réservé à une classe, car la chevalerie n'est jamais coupée de la féodalité, de ses complexes réseaux de liens familiaux et de clientélisme, qui expliquent les atermoiements avant de livrer bataille, les interruptions précoces des combats au profit d'arrangements négociés et la rareté des massacres. Ces guerriers sont des gouvernants, la guerre un moyen de faire de la politique, une sorte de « discours » à usage social. Il s'agit d'y entretenir sa renommée, de conserver son honneur et celui des siens.


Source : Le Moyen Age en questions (Sylvain Gouguenheim)
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MessageSujet: Re: Haut Moyen Âge   Haut Moyen Âge I_icon_minitimeDim 17 Fév - 23:50



Les femmes


Les Seigneurs du Forum mettent à votre disposition les informations nécessaires pour la création de votre personnage. Merci de respecter le travail de recherche qui a été fait. Évitez le copier/coller. Il est fortement déconseillé d'utiliser ces textes pour des usages EXTÉRIEURS au forum.

« Que ce soit à travers le "jeu" de la courtoisie ou le mariage, la femme du Moyen-Âge demeure un objet. Investigatrice du péché originel, on soupçonne la femme de porter l'hérésie, de porter le maléfice, le poison. Le sexe féminin est considéré impétueux, incapable d'assouvissement et dévorant. Les chevaliers n'ont qu'un seul remède pour vaincre ces corrompues et corruptrices (Ève) : le mariage. En effet, ce dernier désarme totalement la femme en la rendant mère. Pour elle, une grossesse n'attend pas l'autre, et ce, avec une chance sur deux d'en mourir. Ceci favorise... la polygamie. » - Chaucer

« Si les femmes n'étaient pas bonnes et leurs conseils inutiles, Dieu ne les aurait jamais consacrées comme l'aide de l'homme mais plutôt comme la cause du mal... » - Charte d'Aardenburg


La petite enfance

C'est dans le cadre familial et sous l'intendance des femmes que l'enfant reçoit les premiers rudiments de son éducation: l'apprentissage de la parole, de la marche, des bonnes manières, de l'alphabet et de la foi. Ces apprentissages sont connus grâce aux traités d'éducation dans lesquels on trouve de nombreuses recommandations: savoir interpréter les pleurs du bébé, l'allaiter à la demande, ne pas tenter d'apprendre à marcher à un enfant avant l'âge de un an, mâcher sa nourriture avant de la lui donner, etc. Il est également conseillé d'utiliser un langage aux syllabes redoublées (papa, mama, dodo, bobo, etc.) pour mieux apprendre à parler au bébé.

Nobles demoiselles

Les filles apprennent avec leur mère à devenir de bonnes épouses. Elles fréquentent les écoles des monastères ou ont un précepteur qui vient enseigner au château.  Les études des filles de seigneurs ou de nobles, de même que quelques enfants de la haute bourgeoisie, comportent la lecture, l'écriture, la récitation des fabliaux et des romans, le chant, l'art de s'accompagner sur les instruments comme la harpe et la viole, un peu d'astrologie, de fauconnerie, la science des dés et des échecs, mais aussi les connaissances médicales nécessaires pour soigner les blessés au retour d'un tournoi, d'une chasse ou d'un combat. Certains condamnent la lecture des romans, l'estimant nuisible à la vertu des femmes, mais en terme d'éducation, la société médiévale semble avoir été moins sévère qu'à d'autres époques.

Femmes de condition modeste

En ce qui concerne l'éducation des femmes de milieux plus modestes, c'est-à-dire la majorité des jeunes filles, les unes — pour la plupart de familles bourgeoises — sont envoyées au couvent, les autres demeurent avec leurs parents. Chez les artisans et les paysans, elles apprennent dès leur plus jeune âge quelques prières, à filer, coudre, broder et à effectuer toutes les tâches domestiques qui leur incomberont à l'âge adulte.
Parmi les artisans, même si, contrairement aux garçons, peu de filles entrent en apprentissage, vers l'âge de 10 ou 12 ans, elles peuvent apprendre les métiers de couturière, blanchisseuse, tisseuse, ou les métiers de l'alimentation.
En ville, les mères sont capables d'enseigner les rudiments de l'instruction intellectuelle. A partir du XIIIe siècle, bien des épouses de petits artisans savent lire, écrire et compter, savoirs indispensables à l'exercice de leur profession, car elles aident leur mari.


Travail et métier

Les jeunes filles, au Moyen Âge, sont destinées à se former en attendant le mariage, à des travaux ménagers ou féminins. Souvent, elles sont dans un premier temps placées dans d’autres familles pour être leur servante et exécuter leurs tâches ménagères afin de se constituer une dot. Une fois adultes, elles sont généralement embauchées comme apprenties par des maître(sse)s afin d’être formées et de se spécialiser dans la profession "choisie".

La femme a également la possibilité d’exercer un travail autre que celui de mère au foyer pendant un cours instant. En effet, lorsqu’une femme travail avec son mari durant plus de sept ans afin de l’aider dans son commerce, elle peut continuer d’exercer ce métier à la mort de son époux. De plus, elle peut être considérée non pas comme une ouvrière, mais bien comme une femme d’affaire. Les femmes travaillent beaucoup dans le commerce aux détails où elles vendent ce que leur mari produit. On les retrouve également particulièrement dans le domaine du textile. Malheureusement pour elles, leur succès leur est nuisible, puisque lorsque le pays connaît un certain ralentissement économique, de nombreux hommes se plaignent de la place trop grande qu’ont prises les femmes et les lois se multiplient dès lors afin de restreindre les possibilités de travail féminin. À la fin du Moyen-Âge, l’activité professionnelle est presque complètement disparue chez la femme. L’une des rares professions ayant survécus pour elle est celle de sages-femmes. En effet, puisque les médecins n’avaient pas le droit de pratiquer tous les examens sur les femmes, le métier de doctoresse a pu subsister.
Bien que l’Église de la société moyenâgeuse soit extrêmement misogyne, la femme connaît à cette époque une grande liberté. En effet, même si elle est loin d’être l’égale de l’homme, c’est à cette période qu’elle obtiendra un certain droit sur ses biens et qu’elle pourra faire ses preuves dans le milieu du travail. Malheureusement pour elle, ce début de liberté lui sera enlevé dès la fin du Moyen-Âge et ne lui sera rendu qu’au XXe siècle.

À la fin du Moyen Âge, la main-d’œuvre féminine tient une place décisive dans l’économie européenne, mais avant cela, au début du XIIIe siècle, de nombreuses modifications ont été opérées dans ce domaine. Ces modifications ont permis aux femmes d’exercer un plus grand choix de métiers. Elles travaillent généralement avec leur mari, dans l’entreprise familiale artisanale, marchande ou paysanne. Cependant, les femmes célibataires doivent rester sous la dépendance d’une famille jusqu’à leur mariage, ou jusqu’à leur mort si elles ne trouvent pas de mari. Durant la même période, la culture des céréales ou des produits agricoles s’intensifie dans le milieu rural, ce qui diminue l’activité artisanale. C’est par ces activités que la campagne se distingue de la ville. Malgré ces modifications, la femme est très souvent cantonnée aux travaux ménagers, à l’éducation de ses enfants, au métiers du secteur du textile, du petit commerce et de l’alimentation et seules les femmes peuvent exercer des métiers dans le milieu de l’obstétrique et de la puériculture. Dans les entreprises familiales paysannes, les femmes s’occupent principalement de l’élevage, de la fabrication du pain, de la bière, et de la production laitière (sauf si cette production était spécifique à l’entreprise, dans ce cas, l’activité était réservée aux hommes). Le but recherché par les familles est de gagner un maximum d’argent, car leurs revenus sont parfois insuffisants pour leur permettre de vivre et de se nourrir, et on peut constater que dans les milieux où la pauvreté est élevée, 9 travailleuses sur 10 sont des paysannes.
Les veuves ou les célibataires sont très pauvres étant donné le très petit salaire qu’elles perçoivent, et pour survivre elles mendient, volent, se prostituent ou se réfugient dans un monastère. Là-bas elles peuvent lire, chanter, filer et tisser.
Certaines activités rurales sont essentielles à la production urbaine, comme la culture du lin, ou la viticulture. En ville, certaines femmes font du commerce en vendant ce qu’elles ont elles-mêmes produit (petit commerce), et parfois, elles se regroupent et font alors du grand commerce, mais elles ne doivent pas s’éloigner de leur foyer afin de pouvoir continuer à remplir leurs devoirs familiaux.

À la fin du XIIIe siècle, des femmes sont placées à la tête d’écoles élémentaires de jeunes filles, la séparation filles et garçons étant obligatoire dans les écoles. Elles sont également présentes dans l’artisanat, par exemple dans la production de vêtements ou dans la transformation de la laine, mais aussi dans des métiers très éprouvants tels que la métallurgie, le bâtiment ou le brassage de la bière, car elles représentent une main-d’œuvre à très bas prix, bien moins chère que la main-d’œuvre masculine. Dans ces métiers aujourd’hui dits masculins, elles ne sont jamais élevées au rang de maîtresse de métier.
À la fin du Moyen Âge, les femmes sont peu à peu évincées du travail artisanal, à cause de la concurrence qu’elles créent. Une loi fut même crée en 1688 par Adrian Beier. Cette loi interdit aux femmes d’exercer une activité artisanale.


Le mariage

Vers la fin du Moyen Âge, l'âge minimum des fiançailles est fixé à 7 ans et l'âge du mariage à 12 ans par le droit ecclésiastique. Les garçons ne peuvent pas se marier avant 14 ans. L'Église a pourtant la possibilité de faire des exceptions lorsque l'union peut rétablir la paix entre deux familles. La précocité de l'engagement est normale à cette époque où la durée de vie et donc la durée de la jeunesse sont très courtes. Pendant l'Ancien Régime, il n'y a plus que 4 % de femmes qui se marient avant 17 ans. Les femmes les plus jeunes sont majoritairement issues de classes élevées, et se marient avec des hommes souvent beaucoup plus âgés. Dans les familles plus modestes, les mariés ont des âges plus proches.
Saint Augustin a exprimé en trois mots le but du mariage: progéniture, fidélité, sacrement.
L'amour n'est pas un fondement de l'union, mais un principe qui vient en se mariant. Le mariage étant premièrement une union de deux familles, il apaise les disputes et garantit la paix. Comme dans les sociétés primitives, donner une femme en mariage est la plus commune et plus simple méthode de forger des liens entre clans et nations.
Des cadeaux, champs, troupeaux, esclaves ou bijoux sont parfois offerts en échange de la femme. Ou alors donnés avec elle, certaines sociétés estimant que la femme sera tellement chère à entretenir que son père doit payer pour s'en défaire. Les biens apportés par le mari sont appelés "douaire". Ceux déboursés par la famille de la mariée, "dot". Ces pratiques sont si courantes, qu'un mariage sans dot ou douaire n'est pas considéré comme valable. Les pauvres s'échangent aussi des biens pour le mariage, même si ces cadeaux ne sont alors que symboliques. Les transactions matérielles sont bien au centre de l'engagement. Le banquet de noces où se retrouvent parents, alliés et amis fait partie du même rite. Les familles dépensent sans compter pour satisfaire les convives en nourriture, vins et spectacles.
La douaire étant majoritaire en Occident au début du Moyen Âge, il est remplacé peu à peu par la dot vers le XIIe siècle. Ce changement bouleverse la nature sociale du mariage et les stratégies matrimoniales. Alors que le douaire était relatif à l'hypergamie, les femmes épousant des hommes de rang inférieur, et que la femme en est l'usufruitière, la dot rend l'hypogamie majoritaire, ce n'est alors plus un jeune homme ambitieux qui achète son ascension sociale, mais la famille de la mariée. La femme est donc inférieure à son mari, ce qui détériore sa condition. Les filles dotées n'ont plus accès à l'héritage de leur père, les maris ont plus de pouvoir sur les biens de leur couple et quelque fois même la tutelle ou curatelle des enfants est retiré aux mères veuves.
La femme est alors presque considérée comme une mineure tout le long de sa vie, passant de l'autorité de son père à celle de son mari.
Mais à cette époque se répand aussi la théorie du libre consentement, nécessaire à la validité du mariage. Bien que l'égalité des époux soit posée dans l'échange des consentements, la femme reste pourtant sous l'autorité de son mari. L'homme endosse la responsabilité de l'honneur de la famille. Son épouse lui doit obéissance et soumission. L'époux a le pouvoir sur la famille. Les châtiments physiques sont acceptés, ce qui explique une grande tolérance de la société d'alors pour la violence conjugale. Le mari est même autorisé à tuer sa femme en cas d'adultère.
À la Réforme, le statut d'épouse est revalorisé. La responsabilité est partagée et le père de famille doit être juste, ce qui exclut toute tyrannie. À la seconde moitié du XVIe siècle, les autorités séculaires réduisent l'arbitraire parental en diminuant l'influence des parents sur le choix du conjoint de leur enfant. Elles offrent aussi plus de débouchés aux femmes qui dénoncent leur mari comme étant violent.
Après le mariage, la femme est accueillie dans la famille de son mari. Elle doit alors honorer ses beaux-parents. Facteur d'une bonne entente dans le couple, cette attention consiste à manifester son respect en paroles et gestes humbles, à ne jamais créer de conflit et à chercher à éliminer toutes leurs causes par la douceur et la gentillesse. La femme doit à ses beaux-parents les mêmes égards qu'à ses propres parents.
L'épouse est obligée d'aimer son mari. Cela résume en quelque sorte les devoirs de la femme à son époux. L'amour de la femme devant être parfait, l'homme ne doit quant à lui qu'aimer avec retenue, plus avec jugement qu'avec passion, ce qui entraînerait la jalousie et même la folie.
La maison est typiquement l'espace de la femme. Elle contrôle le travail domestique et s'occupe de tout le reste. Elle file, tisse, soigne, nettoie, prend soin des animaux et accueille les amis de son mari. Elle doit aussi s'occuper des enfants et des serviteurs. Sans se mettre en travers de l'autorité de son mari, elle prend en charge l'instruction, le contrôle moral et l'affection dus aux serviteurs.


La maternité

Au Moyen Âge, la maternité est l'un des devoirs principal de la femme mariée. Les femmes stériles sont alors parfois répudiées après des années de mariage non fécond.
Dans les classes supérieures, les mères ne sont pas forcées de veiller constamment aux besoins de leurs enfants. Les nourrices et les domestiques s'occupaient souvent de nettoyer, baigner, langer et nourrir les bébés. Comme les femmes sont de plus mariées très tôt, cela amène de nombreuses naissances, en moyenne de 8 à 1012.
Les femmes de milieu artisan ou paysan s'occupent bien plus de leur progéniture. Aussi, la descendance est moins nombreuse que dans la noblesse. Malgré tout, il n'est pas toujours facile de conjuguer travail obligatoire et soins aux enfants. Les plus jeunes, laissés sans surveillance, sont donc souvent victimes d'accidents. À partir de 4 ans, ils commencent à aider leurs mères dans le travail de la maison ou du jardin.
Les enfants ont comme première fonction d'assurer les vieux jours de leurs parents.
Les techniques utilisées lors des accouchements sont très peu connues. En effet, les hommes n'ayant aucune expérience là-dedans et ne pouvant pas y assister, nous n'avons quasiment aucune information. En tout cas, quelle que soit leur origine sociale, les femmes appréhendaient leurs couches. À cette époque et pendant longtemps, l'accouchement engendre de nombreux risques. Les sages-femmes et les matrones n'ont qu'accès à des méthodes limitées. La césarienne, par exemple, n'est autorisée que sur des femmes mortes. Le nombre de femmes mortes en couches est donc très élevé.
Les moyens de contraception de l'époque étant très illusoires, les femmes ne pouvant ou ne voulant pas assumer une grossesse ou une naissance sont parfois obligées d'avorter, de tuer ou d'abandonner leurs enfants à la naissance. La difficulté de l'avortement vient de l'impossibilité de déterminer assez rapidement que la femme est enceinte. Les risques sont alors de plus en plus importants. La plupart du temps, la mère meurt en même temps que le fœtus. Le meurtre ou l'abandon sont donc sûrement plus pratiqués, bien qu'ils soient aussi dangereux, l'Église ou les lois laïques les condamnant de mort. L'abandon d'enfant était la solution ultime des pauvres, surtout dans les villes. Même les pires menaces ne dissuadaient pas les mères désespérées. Vers la fin du XIVe siècle, des orphelinats et des hospices pour enfants abandonnés commencent à apparaître dans les villes.


Les droits de la femme

Contrairement à ce que l’on est porté à croire, la femme possède un certain statut dans la société moyenâgeuse de France. En effet, pour la protéger de son époux, l’épouse reçoit dès son mariage de la part de son mari le douaire. Le douaire est en fait le don à la femme d’une partie des biens que possède l’homme et qui est réservé à l’usage exclusif de la femme. À sa mort, le douaire reviendra aux enfants de celle-ci. De plus, la femme peut recevoir un héritage de ses parents si elle ne possède aucun frère. Toutefois, il ne lui est accordé que ce que ses parents ont acquis par eux-mêmes. Ainsi, l’héritage que les parents ont reçu ne peut revenir à leur fille. Lors de l’absence de son mari à cause des croisades ou encore d’une opération guerrière quelconque, c’est la femme qui gardait les biens de son époux. Si l’homme mourait durant son absence, la femme devait entretenir les possessions de son mari jusqu’à ce que ses enfants soient en âge de s’en occuper. De nombreuses reines ont ainsi gouverné seule suite à la mort de leur mari jusqu’à ce que leur fils soit apte à régner. Il en fut même qui fit des difficultés lorsque vint le temps de laisser le trône.

La femme religieuse

Depuis le ve siècle les femmes ont l’interdiction de recevoir les ordres sacrés, seul le clergé régulier (clergé des moines et religieuses) accepte les femmes. Elles sont même un nombre très important. En 1760, un abbé dénombre 80 000 religieuses sur 206 000 ecclésiastiques (religieux - religieuse). Ces 80 000 religieuses sont réparties dans 253 abbayes et 64 prieurés qui bénéficient d’une organisation spéciale. À la tête des abbayes il y a l’abbesse qui normalement est élue par les religieuses mais le plus souvent c’est le roi qui la désigne avec le vote de la communauté. Au-dessous de l’abbesse, il y a une prieure qui l’aide dans l’administration et si pour une raison quelconque (maladie, interdite par l’évêque) l’abbesse est incapable d’exercer c’est la prieure qui s’en charge. La prieure prend parfois le nom de coadjutrice ou d’assistante. Une économe ou trésorière est chargée de l’administration financière et de la comptabilité.
Les pouvoirs des abbesses ont été très grands au Moyen Âge, en revanche leurs pouvoirs spirituels sont très limités à cause de l’interdiction aux femmes de recevoir les ordres religieux. Mais, les abbesses les plus importantes ont quand même le droit de nommer les prêtres qui exercent en leur nom les fonctions spirituelles. Des textes formels ont interdit aux abbesses d’entendre les confessions des religieuses et aucun texte n’indique qu’elles y étaient opposées.
Les religieuses ne sont contraintes à presque aucune obligation à part à celle du célibat. À l’église, elles sont habillées comme toutes les autres dames, sauf qu’elles portent un voile blanc sur la tête et un grand manteau pendant la messe.


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MessageSujet: Re: Haut Moyen Âge   Haut Moyen Âge I_icon_minitimeDim 17 Fév - 23:50



La vassalité


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Origine de la vassalité

Héritière du compagnonnage d'arme du haut Moyen Âge, la vassalité est la situation de dépendance d’un homme libre (vassal, du celtique uasso, jeune homme, écuyer, par le latin médiéval vassus puis vassalus) envers son seigneur par la cérémonie de l’hommage. Le système féodo-vassalique s’est développé à cause de l’affaiblissement de l’autorité publique après l’effondrement de l’empire carolingien (Xe - XIe siècle) : l’empereur, les rois et bientôt les princes territoriaux étaient incapables de faire régner l’ordre et d’imposer leur pouvoir aux seigneurs locaux. Un réseau de relations d’homme à homme s’impose donc, donnant des droits et des devoirs pour chacun d’entre eux, une pyramide sociale allant théoriquement du roi au grand seigneur (grand feudataire), seigneur, vassal et arrière-vassal (Vavasseur) mais dont l'effectivité dépend de l'autorité du supérieur.

Des obligations réciproques

Même si la vassalité allie deux hommes libres, il est cependant évident que ces hommes ne sont pas égaux : le seigneur a davantage de pouvoir que le vassal. En effet, il dispose du droit de ban, c'est-à-dire le droit de punir, contraindre et juger. Le vassal se met sous la protection d'un plus puissant. Néanmoins cette puissance doit beaucoup au nombre, à la loyauté et la puissance relative de ses vassaux, d'où la réciprocité. On parle donc de contrat synallagmatique car il engage les deux parties à l'acte qui ont des obligations l'une envers l'autre.

Les devoirs du vassal envers son suzerain : Le contrat peut se résumer à l'auxilium, c'est-à-dire l'aide, et au consilium, le conseil (et non "concilium").
Les devoirs du vassal envers son seigneur sont d'abord des interdictions : le vassal ne doit pas nuire à son seigneur, à sa famille et à ses biens. Obligations somme toute assez vagues. Le vassal doit l'aide militaire à son seigneur : lorsque celui-ci est attaqué, le vassal doit venir avec ses armes pour le défendre. Le vassal est aussi chargé de la garde du château (estage) et de l'escorte de son seigneur. Quand le seigneur attaque un autre, le service militaire (ost) ou (host) est limité à 40 jours. Mais le vassal reste évidemment aux côtés de son seigneur si le conflit dépasse cette durée. Il sera dédommagé en argent au-delà de 40 jours de combat.
Le vassal doit aussi assurer une aide financière : l'aide aux 4 cas (en France et Angleterre) ; le vassal doit donner de l'argent ou des cadeaux à son seigneur lorsqu'il marie sa fille aînée, lorsqu'il adoube son fils aîné, lorsqu'il part à la croisade et lorsqu'il est fait prisonnier et qu'il doit une rançon. Enfin, le vassal est astreint à fournir des conseils à la demande de son seigneur : il doit participer aux assemblées féodales, aux cours de justice du seigneur ainsi qu'aux fêtes liturgiques. L'ensemble des vassaux d'un seigneur est ainsi soudé par ces temps forts.

Les devoirs du suzerain envers son vassal : Les dépenses du vassal sont donc considérables : il doit acheter et entretenir un cheval et des armes ; il doit pouvoir se nourrir et assurer un certain genre de vie. C'est pour répondre à ces exigences que le seigneur peut donner un fief à son vassal. Ce fief est en général une terre qui rapporte des revenus au vassal (redevances). Le fief est pris sur les terres ou les revenus du seigneur. Le seigneur doit également protéger son vassal contre les ennemis que ce dernier pourrait avoir et lui rendre bonne justice.


Le problème du fief

Propriété éminente et propriété utile, le concept de propriété au Moyen Âge : Plus exactement il s'agit de la conception féodale de la propriété immobilière. Ainsi on parle de propriété éminente pour le seigneur suzerain qui est directement le propriétaire des terres concédées au vassal (qu'il soit seigneur ou roturier). Et on parle de propriété utile pour le vassal, c’est-à-dire le droit d’exploiter le fief pour son propre compte. Si un seigneur possède directement des terres et qu’il les exploite pour son propre compte ou par un tenancier (ou vassal) celui-ci n’est pas lui-même vassal d’un autre. En général, le suzerain (ou seigneur concédant) n’aliénait qu’une partie de son domaine et exerçait la propriété utile d’une autre partie du domaine. Ainsi les rois francs exerçaient la propriété utile sur les terres parisiennes, mais n’exerçaient qu’une propriété éminente pour les autres domaines. Cette conception est proche du démembrement de la propriété plus moderne qu'est l'usufruit. L'usufruitier pourrait être ainsi assimilé au tenancier, et le nue-propriétaire au concédant.

Nature du fief : Le principe de donner un bien foncier en échange de services, notamment militaires, remonte à l'Antiquité tardive. À l'époque carolingienne, cette terre s'appelle bénéfice ; au Moyen Âge central, il est nommé fief dans les textes. Le mot fief a donné ensuite l'adjectif féodal.
Le fief peut être de plusieurs natures :


  • Le plus souvent, c'est une terre avec les revenus qui y sont attachés ; entre le xie siècle et le XIIIe siècle, l'argent est rare et circule encore difficilement. Le seigneur remet donc une terre à son vassal, avec ses paysans.
  • Le fief est plus rarement une fonction, un droit de ban, des péages, des dîmes (impôt ecclésiastique).
  • À la fin du Moyen Âge, le fief est de plus en plus une rente.
  • Le fief peut également être une fonction politique ou militaire.


Évolution du statut du fief : Le fief entre progressivement dans l'héritage des vassaux ; au début, le fief était accordé par le seigneur à son vassal à titre viager. Le seigneur organisait donc une nouvelle cérémonie d'hommage pour l'héritier. Mais de plus en plus, le fief devient transmissible, moyennant une somme d'argent (droit de relief). Peu à peu, le but de l'hommage n'est plus le service et les devoirs réciproques mais bien le fief. Les vassaux multiplient donc les hommages pour accumuler les fiefs. Le problème vient quand deux seigneurs ayant un vassal en commun entrent en guerre. On pensa d'abord à la solution de la réserve de fidélité puis à l'hommage lige (ou hommage préférentiel). (NB : si plusieurs hommages liges alors le plus ancien prime).


La cérémonie d'entrée de la vassalité

Caractéristiques de la cérémonie : Par la cérémonie de l'hommage (à ne pas confondre avec celle de l'adoubement qui fait d'un homme un chevalier), le vassal devient l’homme d’un seigneur. Les documents qui décrivent cette cérémonie sont abondants, aussi bien les textes que les images.
L'hommage est une cérémonie publique qui se déroule en général au château du seigneur, devant témoins. Il n'y a donc pas besoin de contrat écrit. Les rites et les gestes de cette cérémonie sont importants ; mais l'ordre de ces gestes est différent selon les régions.
Est félon le vassal qui rompt le contrat de vassalité. Le seigneur peut alors proclamer la saisie de son fief rarement mise en œuvre jusqu'en 1202 lorsque Philippe Auguste proclame la saisie à Jean Sans Terre, saisie qu'il appliquera pour montrer l'exemple. Cependant, si le seigneur manque à ces engagements, il peut aller se plaindre au seigneur du seigneur, pour lui demander la protection et c'est lui qui décidera du sort du seigneur (il peut donner le fief au vassal définitivement sans que le seigneur puisse en bénéficier).

« Les vassaux du comte de Flandre firent l'hommage de la façon suivante : le comte de Flandre demanda au futur vassal s'il voulait devenir son homme sans réserve, et celui-ci répondit : "je le veux" ; puis ses mains étant jointes dans celles du comte qui les étreignit, ils s'allièrent par un baiser. En second lieu celui qui avait fait hommage engagea sa foi en ces termes : » je promets d'être fidèle à partir de cet instant au comte de Guillaume sans tromperie." Il jura cela sur la relique des saints. Ensuite, le comte donna les investitures (le fief) à tous ceux qui lui avaient fait hommage par serment"
D'après Galbert de Bruges, Histoire du meurtre de Charles le Bon, comte de Fleandre, 1127.


Source : Le Moyen Age en questions (Sylvain Gouguenheim) &[Seuls les administrateurs ont le droit de voir ce lien]
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